DE LIGURE EN TOSCANE…. Jeudi 02 Juin
Ces cinq jours d’arrêt forcé à PORTO VENERE, nous ont permis de peaufiner un peu notre organisation « Loisirs » (Musique, lecture, aquarelle, randonnées…).
Après notre passage affleurant devant les Maures, l’Estérel, la Riviera Italienne, les Cinque Terre… la côte qui marque le début de la descente de la botte vers les Iles Toscanes, ne présente pas d’intérêt particulier. Elle est basse, sablonneuse voire marécageuse et il convient de s’en méfier car ses rares ports sont inaccessibles par mer formée et son littoral se hérisse de différents écueils (Formicche), qui nécessitent une navigation attentive.
De Parma au loin, on n’imagine que le fastueux prosciuto.
De Carrare, on aperçoit au loin les plaies béantes que l’homme laisse dans ses collines défigurées, pour y extraire le célébrissime marbre, jadis matière première de Michel-Ange.
De Pise trop éloignée, on ne verra pas la tour penchée, qui d’ailleurs ne le serait pratiquement pas sous cet angle !
Plus bas, Viarreggio n’est célèbre que pour la construction de très célèbres yachts et pour avoir abrité le défi PRADA de la Coupe de l’America.
La mer est agitée, avec une importante houle d’Ouest et les vagues du vent Sud Est, force 4 à 5 un peu plus forte que ce que prévoyait la météo marine. Le bateau est chahuté dans tous les sens, ça roule, ça tangue…..
On ne peut cependant passer au large de tout cela sans une pensée émue pour Sienne et son merveilleux Corso où se déroule le Pallio, pour San Geminiano fortifiée et son VERNACCIA blanc, pour les collines Toscanes où l’on élève les cépages qui vont donner le Chianti (Si, il en existe d’excellents !), le Nobile de Montepulciano, le Rosso de Montalcino ou le Sagrantino de Montefalco……
Personnellement je trouve à Florence la même austérité de brique rouge que celle des Médicis sur leurs portraits trop sombres. Nous préférons de loin observer le Dôme depuis la merveilleuse colline de FIESOLE où l’on peu séjourner dans différents monastères, dont certains revisités en séjours hôteliers fastueux.
Le passage devant Livorno est à négocier avec attention, les fonds remontent et la mer tend à déferler un peu. Je dois couper le pilote et prendre la barre. Marcher à quinze nœuds dans des fonds de 6 à 8 m et des creux de 2m, j’apprécie que moyennement. C’est le moment surtout de se rappeler le balisage Cardinal. Je laisse la Cardinal Est à Tribord devant le port, histoire de ne pas poser et fracasser mon amour de bateau ! En pilotant de l’intérieur, vus les embruns, la visibilité est tout de même moins bonne que là haut sur le deck ! Méfiance.
Ce soir, nous serons à Rosignano Marina, après plus de quarante mille de navigation (Trois bonnes heures), mais à un jet de pierre (15 Milles – une heure environ), l’Elbe et de ses Ports mythiques Azzuro et Ferraio…
La météo reste très moyenne en vents, nébulosité et précipitations probables. La température reste très printanière (Début de Printemps !)
Demain PORTO FERRAIO SUR ELBE. Yess!
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Cela a l’air un peu dur ! Courage je pense bien à vous ! Bises
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