EN ROUTE VERS LES MARAIS PONTINS…..
L’arrivée de Tintamarre sur la petite île de GIGLIO, n’est pas l’évènement de ce printemps local, mais presque….
Porto Giglio, c’est un minuscule bassin, où s’abritent des pêcheurs locaux, quelques barques et deux ou trois voiliers du cru. Et basta !
On garde une place ou deux sur la jetée pour si des fois ?
Un quai unique est réservé au ferry qui assure les rotations permanentes avec le continent. Il entre comme un italien et il faut tenir les bateaux à distance respectable de la jetée pour éviter que les remous viennent les déposer dessus !
Une vraie vie de bourg. Un bus centenaire pour partir à l’assaut du village fortifié, sur le piton au dessus, attend d’improbables utilisateurs – C’est l’heure de la sieste –
Les enfants, comme dans les Cinque Terre, se baignent dans le port où l’eau est transparente.
Sur le quai, le plat du jour est à 9€, la fritta mista di mare à 12€. Le village s’éveille et s’étire sans hâte, dans l’attente des touristes continentaux de fin de semaine.
La capitainerie est une cabane en bois qui gère les trois places de passagers du port de 10h à 13h, « il Capo Ormeggiatori » (Le Capitaine) bronze sur la jetée. Début juin, il risque déjà le mélanome… Il répond sur le Canal 14, parfaitement inconnu de tous ceux qui n’ont pas un bon guide nautique, au troisième appel….
Non surmené, il n’en est que plus adorable et serviable, une fois dans l’action !
Avant notre arrivée dans la région du Lazzio, où la côte marécageuse ne présente pas d’intérêt poignant, cette halte privilégiée fait figure de paradis à protéger au mieux. Les habitants semblent en avoir une parfaite conscience.
C’est un peu de Port Cros, des îles Toscanes. Le folklore en plus !
Le vieux bus nous attend, à l’assaut du village fortifié de Castello….
Je pense que nous allons rester un jour de plus à GIGLIO.
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