UNE SUPERBE ETAPE
Nous ignorons ce qui a pu se passer aujourd’hui dans « La grande boucle », mais en ce qui nous concerne, pour notre « GIRO » à nous, la petite ville de SCIACCA fut une étape charmante et pleine de bons moments.
A tous ceux qui viendront traîner leur quille dans le Sud Sicilien, nous ne saurions trop recommander de relâcher ici, ce bourg étant présenté à tort uniquement comme le plus grand port chalutier de l’île.
Accueil remarquable habituel, une petite dame adorable qui parle un Français admirable, dirige une bande bruyante de mecs, qui entretiennent la petite Marina, comme le coin le plus soigné de leur jardin.
Car SCIACCA a su, dans le respect de ses deux activités principales, la pêche et le tourisme, installer deux ports distincts, inclus dans une même zone protégée immense gagnée sur la mer.
En route vers le vieux bourg. Une formalité de cinq à six cent marches à gravir, pour arriver sur la place perchée, promesse de GELATI ou tout autre spécialité glacée locale.
L’immense esplanade retentie des notes de Vivaldi et des ballerines s’entrainent, pour le spectacle du soir.
Un mariage sort de l’église baroque. Une cérémonie comme seuls les Italiens savent en organiser (Avec les enterrements). Photos, sketches divers, embrassades….
Les GELATI espérés s’offrent à nous à l’angle de plusieurs rues, bien à l’ombre, avec une vision encore ensoleillée, des façades des palais décatis, témoins de la grandeur et de la richesse anciennes de la ville, bien assumées aujourd’hui par ce gros bourg grouillant de vie.
Il nous reste quelques marches à descendre…. pour rejoindre le FLY de TINTAMARRE qui va nous servir de terrasse, sur la ville et la mer, avec un reste de fraicheur, dernière caresse de la brise de mer qui s’essouffle.
Demain, nous allons vers MARSALA plus à l’ouest. Une raison pour changer nos habitudes apéritives ?
Je lis Benvenuti a Sciacca et j’entends Sciascia….de son prénom Leonardo, écrivain né dans la province d’Agrigente, et mort à Palerme .
A découvrir… si ce n’est déjà fait à bord de Tintamarre!
Vous suivre chaque jour est un pur bonheur, même si vous avez « négligé » Gozo…j’irai me recueillir au pied de la grotte de Calypso – si, si c’est bien ici et par grand vent on peut y entendre un hululement, une sorte de plainte, l’esprit de la nymphe???-
En attendant ,aujourd’hui, c’est La Vallette qui nous attend et ses Caravage de la Cathédrale St Jean ( je deviens mono maniaque…)
Les Scoti Scota vous embrassent.
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