JOURNAL DE BORD – Vendredi 29 Juillet

 

CALLA LAZZARINA

Entrer dans le Sud LAVEZZI, à l’intérieur de Calla LAZZARINA est, et restera toujours un privilège.

Il faut en effet pour y arriver aujourd’hui, une vraie stratégie. Sauf bien évidement si l’on compte y passer les vacances de TOUSSAINT ou le Réveillon du trente et un Décembre….

Ce minuscule mouillage, plein de têtes roches rondes qui sortent ou affleurent de l’eau turquoise, sont autant de « Bunkers » qui défendent l’arrivée sur le Green, près du drapeau.

Six bouées au moins occupent déjà le havre, posées et réservées par quelques promène-couillons qui de Bonifacio, amènent leur touristes manger les pâtes aux langoustes sur le site. Il reste ainsi l’évitage pour une dizaine de bateaux et quelques « trous » pour y glisser  de petites unités, avec un bout à terre, pour éviter les télescopages et les salades d’ancres.

La belle est donc surtout protégée par sa taille qui limite sans appels, les dérapages éventuels dû à sa notoriété.

La seconde protection de ce tabernacle, réside en son accès. Le vent lève souvent une grosse houle à l’entrée et le non-initié ne peut imaginer le calme qui régnera plus loin. Pour les plus téméraires, il faut ensuite slalomer entre les têtes de roches, les haut-fonds, les bateaux déjà mouillés, pour tenter de trouver un coin libre pour poser son ancre. En cas d’échec, il convient accessoirement d’en ressortir en croisant ceux qui tentent vainement d’y entrer !….

La dernière des protections de ce havre de paix, quand les quatre navettes sont reparties à 18 heures, les jours où elles peuvent venir, c’est justement LA METEO.

Car peu de gens savent que le mouillage reste très sûr, même par fort coup de vent où le séjour devient effectivement impressionnant, dans le hurlement des rafales !

Les paramètres idéaux, pour eux qui auront suivi, est donc de se pointer à LAZZARINA, la veille ou le lendemain d’une météo rebelle (A partir de force six, 90% des amateurs renoncent), le matin de bonne heure (Même s’il faut tourner un peu en rond pour attendre un départ).

C’est ce que nous avons fait ce matin, sans regretter les quelques paquets de mer que nous avons pris entre Magdalena et Lavezzi, le vent en plein pif. Nous étions trois bateaux à huit heures ce matin et c’était merveilleux de couleurs et de calme

Nous verrons combien nous serons ce soir, pour le concert nocturne des mouettes, dans les failles des énormes blocs de granit, chauffés à blanc tout au long de cette fastueuse journée de mer, en mouillage forain…

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