JOURNAL DE BORD – Dimanche 31 Juillet

 

RONDINARA

Il semblerait  blasphématoire de naviguer dans le Sud Corse, sans faire une pause à RONDINARA.

D’ailleurs nos voisins de panne, nous sachant dans les Bouches à cette période, vont poser comme première question : Y’avait du monde à RONDINARA ?

Si tu ne peux pas répondre à ça, t’es qu’un fieffé menteur, qui a ressorti les photos de l’an dernier pour les balancer sur FACEBOOK. Honte à toi qui n’a pas quitté le Vieux Port.

Oui on y était, oui il y avait du monde, oui ils ont encore un peu réduit la zone de mouillage, entre les plages et le chenal de plus en plus large, oui tu te fais toujours jeter si tu vas déposer tes poubelles dans celles du resto et pas dans le container juste cent mètres derrière. Evidement qu’il y avait des méduses. Effectivement on est montés au camping racheter quatre bouteilles de blanc et du Pastis…..

Oui, ils ont mis enfin une bouée sur le sec au milieu du mouillage, là où les Pinzutti allaient se planter dessus…..

Pourtant on y retourne.

Parce que l’eau y est transparente, que l’on y dort peinard abrité de pratiquement tous les vents d’été, et aussi pour la superette du camping que l’on maudit d’être à huit cent mètres plus haut en plein cagnard, alors que l’on a une soif de pisteur Megevant…

C’est sûrement aussi sentimental. On l’aime pour ce que l’on y a connu il y a vingt cinq ans. Le Snack d’Achille qui a navigué un peu partout, habité souvent dans un sac poubelle et qui avait investi le bunker au Sud de la crique. Il servait des avocats sauce aurore (Mayo-Ketchup-citron) sur lesquels il envoyait du sésame grillé. Il répondait à la VHF, vous dépannait de tout, avec une gentillesse proverbiale. Au bout de trois saisons, il a fait un carton, une terrasse, un chemin pour monter….

La quatrième, les Corses l’on viré. C’était l’époque où ils n’étaient pas drôles…. (Non Jeannot, pas l’explosif !, vous êtes devenus presque marrants, en dehors des MUVRINI s’entend)

Après, on s’arrête à PIANA, où l’eau est si belle sur les photos. Pourtant on sait qu’on va se faire brasser par le sillage des bateaux promenades qui entrent à vingt neufs dans le mouillage. On y peut rien, c’est culturel. Ils vont aussi à cette vitesse dans le Port de Bonifacio, en parlant au micro.

On ne traîne pas. L’avion de nos merveilles est annoncé à FIGARI pour demain matin, malgré les grèves. Et le coup de vent d’Ouest qui va avec. Je n’ai pas le souvenir d’être entré à Bonifacio sans y rester bloqué trois jours.

Vu que les réservations ne sont pas prises au dessous de dix huit mètres, il faut entrer avant quatorze heures, même s’il fait grand’ beau. Et c’est déjà la foire d’empoigne….

C’est la Corse du Sud. On reste accros, on y revient (Enfin, si après tout ça, ils ne me virent pas, la prochaine fois !)

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