PERIPLE 2018
On a fait ce que l’on avait dit, à la virgule près, pour profiter de quelques ports et de quelques mouillages voisins, que l’on ne connaissait pas.
On a refait ce qui nous avait émerveillés en 2015, en dehors des Egades, trop éloignées dans l’ouest Sicile. On a aimé l’ouest Corse dont on connait chaque caillou, les mouillages lagons de St Florent, la réserve de Scandola et le passage de Gargallo, les arrêts somptueux à marina d’Elbo, Conca, Arbitro, Lavezzi. On a retrouvé Magdalena, puis le nord Sardaigne et la diversité de ses criques très abritées, avec le même plaisir. La grande traversée Olbia-Ponza s’est déroulée en toute quiétude, avec une arrivée mythique dans les Pontines, toujours aussi attachantes. La côte Amalfitaine nous a réservé le même accueil fastueux, pourtant la squadra Azura n ‘était pas sélectionnée et nous étions les champions. La baie de Naples et ses épisodes Odysséens nous a encore fait rêver, Ischia, Procida. La visite d’Herculanum fut une véritable révélation, puis la merveilleuse Ventotène dont nous sommes définitivement amoureux. Les longues étapes pour rejoindre les Toscanes ont été égaillées par deux journées à Rome. Gianutri que l’on découvrait, puis Giglio et Elbe représentent un superbe terrain de jeux pour tous les plaisanciers avant de rejoindre Bastia puis le Cap Corse.
La météo fut partout clémente, mais l’on désespérait à nouveau comme les autres années, d’apercevoir quelques mammifères marins, de plus en plus rares, de plus en plus craintifs….
La Corse nous a fait oublier tout cela, avec des hordes de dauphins venus jouer dans l’étrave et faisant la course avec Tintamarre, plusieurs dizaines chaque fois ! La traversée a été une féérie de rencontres, baleines, dauphins très joueurs, tortues, pour le plus grand plaisir de tous et surtout des gamins.
Port Cros et Porquerolles, n’ont pas été en reste de ces retrouvailles, puisque dans presque chaque mouillage (la Courtade, la Grand Cale, la Gorge du Loup, Alicastre), un dauphin solitaire et peu farouche est venu jouer avec les mômes qui ramaient en Paddle à côté, ou qui nageaient avec lui, en pouvant le toucher…
En dehors des iles d’Hyères où les bateaux pullulent, ainsi que près des grands ports touristiques, Bonifacio, Porto Cervo, Capri… On n’a pas vu grand monde naviguer ! A plus de trente mille des côtes, la mer est désertée par le plaisancier qui reste un animal grégaire et craintif….
A Porquerolles, bien amarrés au port par un solide coup de vent d’ouest, on repense à la boucle accomplie. 1 341 Milles nautiques, 154 heures de moteur, 5 593 litres de Gasoil soit une moyenne de 36 litres heures à 9 nœuds de moyenne (On croise plutôt en général à 12/13 nœuds).
Notre état d’âme est mitigé, entre le plaisir immense de retrouver nos potes et la nostalgie de devoir amarrer Tintamarre à sa panne 5 de la Nautique, pour de longs mois, en dehors de quelques escapades d’automne si la météo se montre plus clémente.
On a déjà en tête, quelques navigations futures, des découvertes, des retours dans des coins dont la météo nous chassât ! On s’était pourtant bien juré de ne jamais y retourner…
LE SANCTUAIRE PELAGOS DES BALEINES
Quel magnifique voyage et quels souvenirs….
on vous souhaite encore pleins de 10000000000000 miles sur votre navire 🚢
Gros bisous 😘 à tous les 2
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Merci merci😍
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