Y’AURAIT-Y PAS COMME UNE ODEUR DE CHIOTTES?….

Y’AURAIT-Y PAS COMME UNE ODEUR DE CHIOTTES ?….

Les voileux régatiers sont bien heureux.

Il y a bien longtemps qu’ils ont viré leurs latrines ! Dame, un dixième de nœuds au portant et un dixième de degrés au près, y’avait pas photo…

Depuis ils se soulagent dans le balcon avant, depuis la plage arrière, se rincent dans les embruns et se sèchent avec la caresse de l’alizé. Au mouillage, on voit l’équipière s’éloigner discrètement du 12m JI, voguant soutenue par la bouée « fer à cheval », pour aller faire discrètement l’opération libératoire dont l’a privé son skipper préféré. J’attends la suite, car immanquablement, à un moment elle accélère, créant ainsi une dépression qui fait que sa production la suit, collé contre, à moins que quelques sars gourmands s’en délectent tout près ! Elle revient au bateau à la vitesse d’un hors-bord.

Sur Tintamarre, rien de tel. Après 30 années de voile spartiate sur toutes les mers chaudes et tempérées du globe, (je laisse le Spitzberg et le Groenland aux aventuriers, aux esquimaux et aux Inuits), deux cabines WC confortables, avec lecture et tout le confort moderne, trawler oblige, accueille le candidat à une libération toute en douceur et discrétion. Le voileux quelque peut sectaire ricanera, mais la production du bord reste confinée en cale noire, pour être évacuée au large et le papier est stocké en poubelle, pour ne pas finir au fond de nos belles calanques….

Mais bon, toute cette merveille de technologie, ça reste quand même jamais que de la plomberie, et le moindre usager fantaisiste, qui déroge aux consignes du parfait équipier, et vous avez les mains dans le caca !

Quelques jours avant le grand départ, tout avait pourtant été huilé, révisé, vidangé, lubrifié, testé, validé, essayé, cependant une vague odeur de miasmes prenait le pas sur mon Guerlain habituel (Habit Rouge). J’ai pensé un moment que l’approche de ces Européennes, les propos fétides des extrémistes de tout poil, la puanteur ambiante des réseaux sociaux, avait pu gâter mon odorat. Il fallut se rendre à l’évidence, puis chez le shipchandler du coin. La belle mécanique avait quelque peu foiré !

On a réparé le joint scélérat, on a fait un loto et un Euro-million,  se disant que cet épisode de départ, serait comme un signal très optimiste, nous garantissant pour la première fois à bord, un trimestre de vie intestinale d’une grande quiétude.

La mer, c’est plein de poésie. Mais pas que !….WC

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