REGLEMENT DE COMPTE A OK BONIFFACCIU… Mardi 11 Juin

CRIME A BONIFACIO

REGLEMENT DE COMPTE A OK BONIFFACCIU… Mardi 11 Juin

A vivre plusieurs jours dans un même port, on s’imprègne des bruits du quotidien. Tiens, il est trois heures du mat’, le B52 vient de couper sa musique à 150 décibels. Tiens, il est huit heures le Spar d’à côté vient d’actionner son voler roulant et sort ses légumes, son Lonzo et son Figatelli…

Tiens, 5 coups de feu, Ange est parti braconner à la fraîche ! Ma voisine de lit fait 5 bons dans le lit, les déflagrations sont effectivement trop proches pour inquiéter les sangliers… On sort et sur le quai, ça court dans tous les sens, les premiers promeneurs se relèvent, le tireur n’a pas traîné. Attroupement sur le bateau voisin, le premier promène couillon tout à côté du monstre yacht, où tout semble dormir encore. Ce n’est donc pas l’oligarque Russe qui a subi les tirs des envoyés de Poutine…

Le temps de se poser trois questions légitimes et l’on voit débarquer Police-secours, puis le Samu, puis d’autres renforts qui sécurisent le périmètre de sécurité, pendant que les secours délivrent les premiers secours à un gisant à l’arrière du bateau-promenade. Perfusions, massage cardiaque, les badauds sont écartés…

Ca dure, des jeunes femmes arrivent, sont informées par le chef local de la police, éclatent en sanglot à l’annonce du résultat des tirs. Ce sont sûrement les filles de Paul ROCA, propriétaire de bon nombre de vedettes sur le port, (et apparemment connu des services de police), qui vient de succomber à ses blessures. Il était 8h, sur le trajet me menant habituellement, du cul de Tintamarre à la boulangerie où on me délivre chaque matin, mes pains au chocolat (ou chocolatines, c’est pas bien le moment de polémiquer !).

En dehors du folklore, du type enquête Corse, le fait divers plombe un peu, sans jeu de mot facile, une journée qui s’annonçait sereine. L’ambulance repart en mode corbillard, en slalomant entre les petits cônes jaunes de la police, qui matérialise les 5 douilles tirées, les femmes hurlent leur douleur…

Réveil en fanfare,

Privation de pains au chocolat,

Interrogatoire de la police (« Des coups de feu, ah non, je dormais, rien entendu… »)

 

Vivement que la météo s’améliore, l’ambiance n’y est plus !…

 

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