UN PEU D’HISTOIRE ….
On est déjà quelques dizaines d’années après la passion du Christ…
Ponce Pilate a fini de se laver les mains.
On manque de flèches pour achever Saint Sébastien.
Les lions du cirque sont repus, après avoir bouffé sainte Blandine…
Agrippa (contre toute attente, c’est un garçon !), qui est alors l’Edouard Philipe d’Auguste (pas Philippe, l’empereur Romain), cherche à lui être agréable. Il visite alors les Pontines et arrive à Ventotène, sorte de gros rocher de tuf, où pas moyen de garer sa galère.
Il interpelle Alavacommejetepus, le centurion, et lui tient à peu près ces propos : « Centurion, tu prends Mouloud, Abdelaziz et huit cent autres esclaves mauresques et tu me creuses un port, pour entrer les galères d’Auguste. T’as trois semaines et 40 kilos de linguine au pesto par jour, pour me bâcler tout ça !
Tu en profites pour me creuser une piscine extérieure pour Bobonne, quelques grottes à l’ombre pour prendre le Spritz, quelques bites d’amarrage dans la roche pour attacher les rafiots. Je reviens au changement de lune, inaugurer tout ça, ou t’envoyer au cirque où les lions n’ont plus le moindre chrétien à bouffer….
Pense à laisser au bord du quai, une marche de roche à un mètre cinquante, qui servira aux esclaves debout dans la flotte, à débarquer les amphores. Oui, je sais, ça va gonfler des générations de plaisanciers futurs, qui vont y laisser leur safran (Gouvernail), mais rien n’est trop beau, pour la grandeur de Rome !
Et voilà comment, deux millénaires plus tard, un trawler 42 de chez Bénéteau, accompagné d’un 52, viennent mouiller leur quille dans trois mètres d’eau limpide, au beau milieu d’une piscine creusée dans la roche. Derrière la jetée, un bassin gagné dans le tuf, ouvre sur une mer turquoise, abritant de gros blocs excavés et une colonie d’oursins. Sous la falaise, les grottes à l’ombre servent d’abris aux clubs de plongée locaux et aux petits bistrots qui servent de petites fritures pour accompagner l’apéro.
Franchement, l’Italie, avant l’arrivée de cet imbécile de Salvini, c’était quelque chose ! Bon ce qui rassure, c’est qu’on boira toujours le Spritz glacé dans les grottes, alors que les populistes italiens, seront partis depuis longtemps aux galères….
S’ils pouvaient y emmener également les nôtres !
surlestracesdulysse 