Y’AURAIT-Y PAS COMME UNE ODEUR ?!….. Vendredi 03 Juillet 2020

APËRO BENETEAU

Y’AURAIT-Y PAS COMME UNE ODEUR ?!…..

DE MERDE ?….

Marco notre mécano est d’une rigueur et d’une attention extrêmes. Mes deux YANMARS gloussent juste à entendre murmurer son prénom. Il leur parle, les bichonne, les flatte, que les deux autres bourrins en sont roses d’émotion contenue. Dame ! Trois cent vingt chevaux chacun, quand ça s’émotionne, ça s’entend….

Et donc le Marco, préoccupé par la propreté de la planète et surtout pour éviter de prendre deux kilos de merde sur le crâne en faisant la sous-marine, quand Tintamarre est à sec, il a fermé la vanne des chiottes !….

Et nous on l’écoute, toutes les fois « qu’on y va », bien consciencieusement, on pompe. 10 coups pipi, 20 coups caca qui remplissent bien la caisse noire, en attendant de nourrir les poissons du large (Y’à 2% des ports Français équipés pour vider nos cabèches)

Suffisait juste d’être prévenus de cette manœuvre citoyenne de vanne. Au bout d’une semaine, mon équipière préférée me demande : « Y’aurait pas comme une odeur de chiottes ? » – Effectivement. Suffit de descendre dans les entrailles de Tintamarre pour découvrir le pot au rose. Et se casser loin au large pour larguer discrètement la précieuse cargaison. On s’en sort bien cette année, on a passé sans (trop d’) encombres, notre épisode Pipi-Caca, maintenant c’est vraiment les vacances.

DE VACANCES ?….

Bruit de douche vers la cabine avant, puis bruit de pompe. Un régal quand tout marche, que l’eau douce débite puis retourne à la mer, renouant avec un grand cycle naturel. Ça rassure. Puis une douce odeur de BIAFINE monte vers le carré, on est en train d’oindre comme un début de coup de soleil. Une véritable odeur de vacances à bord….

DE BRULE ?….

T’es tranquille en train de relire « L’Histoire du Juif Errant », de notre Jeannot national qu’est mort y’a pas si longtemps, quand une odeur d’incendie te prend les narines. Pourtant rien en vue du côté de Porto Polo…

Et puis tu vois apparaitre un couple de Canadairs, collés serrés comme des perruches, qui semblent s’enfouir dans le maquis, puis en ressortent par magie, plongent dans la baie entre les mâts des bateaux pour écoper quelques tonnes de mer dans une grandiose gerbe d’écume et se ré envolent de concert. Quelques secondes passent et ils larguent leur cargaison de flotte qui vient s’écraser à quelques encablures des voiliers médusés. C’était seulement pour jouer, y’a pas d’incendie qui débute, juste mes courgettes oubliées, qui sont en train de cramer…

DE CHAUD ?….

Vue la houle et le vent d’ouest prévu sur le golfe de Valinco, on a sagement amarrés les trawlers pour louer des scooters, raison oblige. Direction Sartène pour s’échauffer avec ces drôles de deux (petites) roues, sans vitesses ni frein à pied ! Vers Zonza ça commence à bien enchainer les freinages plus tardifs. A Bavella on a retrouvé la pertinence de nos points de cordes, sorties en parfaite accélération. A Solenzara les poignées sont définitivement dans le coin, pour remonter la forêt de l’Ospédale à fond de compte-tours. Arrivé au col, ça sent vraiment le chaud ! À deux sur une pauvre 125, j’ai un peu pris le scooter Peugeot, pour ma Ducati Multi Strada…. On va le laisser souffler et manger quelques crêpes.

CANADAIR  MOTO BAVELLA

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