Finalement, Capraia, on a préféré faire l’impasse…

Fallait un PCR négatif de moins de 72 heures pour aborder et débarquer, et surtout, venant de « l’étranger », subir le même « gratte-narine » pour entrer dans les eaux territoriales françaises. Vive l’Europe !
On aurait pu y aller « en fausse », mais on a eu raison de s’abstenir. Pas moyen de longer la côte Est Corse, sans qu’un sémaphore vous interpelle sur le 16 pour demander, le nombre de personnes à bord, le lieu prévu d’arrivée, l’âge de ta copine… Tout le reste, avec l’AIS qui te flique mieux que messieurs Google et Facebook réunis, ils le savent déjà.
A l’entrée de Bastia, une vedette de gabelous rôde, pour nous rappeler qu’on est en temps de guerre. Mais de l’autre côté, le coût d’un PCR pour les italiens, c’est 120 balles LE test, pour une famille de six, forcément ça dissuade et comme ils disaient à St Florent : « cette année, ce ne sont pas les Ritals qui vont nous envahir »…
Pris d’une grosse envie de sud, après la traditionnelle escale, toujours délicieuse, au vieux port de Bastia, on a piqué tout schuss vers Pinarello, quelques 63 milles plus bas. Eau plate de la côte sous les vents dominants, couleurs turquoise de lagon, fréquentation tranquille de début de saison. On sort les annexes, le paddle, le muscat du cap pour l’apéro. Ça sent fort le maquis tout proche et les vacances.
Plus au sud, ce sont les lagons de St Cyprien, Porto Novo, Santa Giulia, Rondinara, qui nous attendent, avant l’incontournable Cala Lazzarina dans les Lavezzi. Puis Bonifacio, où l’on entre confiants et l’on reste bloqués trois jours ! Ici, la météo décide. Le B52 a brûlé la semaine dernière, l’escale sera plus calme ?….
Là, on récupère un premier équipage, vous piquer vers l’ouest Sardaigne. Mais ça, c’est une autre histoire….. (A suivre)